
La préservation du patrimoine est pour Célia une véritable passion. De par les études menées et les travaux réalisés, elle se consacre plus particulièrement aux biens culturels métalliques et porte son intérêt sur le traitement des armes et les armures, auxquels elle a été initiée par Ian Ashdown, sur les objets comportant des mécanismes et les objets composites. Par ailleurs, elle est très intéressée par la recherche en conservation-restauration.
Originaire de Haute Savoie, en France, Célia Fontaine-Chopard s’est installée en Suisse en 2009 après l’obtention de son baccalauréat scientifique afin d’étudier la conservation et la restauration du patrimoine métallique. Elle a effectué ses trois premières années de formation à la Haute Ecole Arc de conservation-restauration de Neuchâtel (HE-Arc CR) au sein de laquelle elle a obtenu son diplôme Bachelor en conservation avec mention en 2012. Son cursus s’est poursuivi par un master toujours mené à la HE-Arc CR, spécialisé en objets scientifiques, techniques et horlogers. Cette école est l’une des rares au monde à dispenser une formation de ce type, permettant d’être confronté à des objets complexes et répondant à des problématiques spécifiques dont leur remise en fonctionnement. Elle a reçu son master en conservation-restauration, également avec mention, en 2014. Ce dernier a été primé du prix d’excellence du domaine Design et Arts Visuels de la HES-SO et du Swiss Conservation Restoration Campus Master Thesis Award 2014. Il a été réalisé en collaboration avec le laboratoire Arc’Antique (Nantes, France) et portait sur le traitement électrolytique localisé des produits de corrosion du plomb et des alliages PbSn à l’ai du nouveau pinceau électrolytique, Pleco.
Durant sa formation, elle a pu effectuer plusieurs stages axés sur diverses thématiques dans différentes institutions (Musées archéologiques Nice-Cimiez et Lattes (France) et Service Archéologique de l’Etat de Fribourg (Suisse)). Depuis la fin de son cursus, Célia Fontaine-Chopard a travaillé dans de nombreux lieux, musées, fondations et ateliers privés, sur des problématiques variées (cf. Travaux effectués).
Ses parcours académique et professionnel lui ont permis d’acquérir les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à l’exercice de son travail. Elle se tient par ailleurs informée des avancées dans son domaine par la lecture d’articles, la participation à diverses conférences et les discussions avec ses confrères qui lui permettent de choisir le traitement le plus adapté à l’objet.